Léonard De Vinci, la fin d'une prescription de cinq siècles, un foudroyant tempérament artistique,  mais aussi une légende noircie, un homme isolé, dysfonctionnel, brisé de l’intérieur par la jalousie et la méchanceté de ses contemporains, un voyageur traversant des moments de grande vulnérabilité alternant avec d’autres de grande lucidité qui frappent tous les véritables créateurs et les visionnaires à tout moment de leur vie, sans crier gare, et quand la fragilité s’installe, les requins rappliquent, cernant leur proie avant de la déchiqueter, tandis que d’autres médicalisent en parlant de détresse, de paranoïa ou pire encore de schyzophrénie, on découvrira des notes griffonnées dans des carnets, sur des bouts de papier, des feuilles volantes, bref partout et on construira une histoire autour comme on assemble des pièces éparses d’un puzzle qui ne se reconstituera finalement jamais ce qui fera la part belle à l’imagination, au fantasme délirant, aux calomnies et propos malveillants.